La Biographie de Louis-Jean Cormier
«S'arrêter, ne pas créer, ne pas écrire, profiter du vide.»
Après 15 ans de tournées et d'aventures musicales avec la formation Karkwa, Louis-Jean Cormier s'était promis un repos bien mérité: s'arrêter, ne pas créer, ne pas écrire, profiter du vide. Pour s'assurer d'y parvenir, il s'est d'abord amusé à jouer de la guitare, puis il a joué à écrire de nouvelles chansons. Ainsi, après quelques jours seulement, son nouveau projet s'est tout naturellement imposé à lui.
Il faut dire que Louis-Jean n'a jamais vraiment cessé de gratter la guitare puisque même son adolescence, il l'a traversée sur un skateboard et, surtout, au son de sa musique. À cette époque, il écumait déjà le circuit des bars de son Sept-Îles natal, en interprétant classiques québécois et compositions.
C'est au Cégep Saint-Laurent, en 1998, que Louis-Jean se pose et s'accorde avec ses futurs collaborateurs, Karkwa naît alors de cette amitié grandissante. Le quintette prend rapidement le chemin des concours et révèle son plein potentiel lors de la finale du concours Cégeps en spectacle en 1999, ce qui leur permet de se faire entendre sur quelques scènes françaises. Le groupe s'offre une première pause, mais la route de Louis-Jean ne s'arrête toujours pas et celui-ci s'associe quelque temps à la formation Kalembourg.
C'est en 2001 que Karkwa refait définitivement surface lors des Francouvertes. Ils démontrent alors leur étonnante maturité et atteignent une fois de plus la grande finale des Francouvertes. Au fil des années, les musiciens gagnent en récompenses et en popularité avec des albums qui s'imposent à chacune de leur parution: Le pensionnat des établis (2003), Les tremblements s'immobilisent (2005), Le volume du vent (2008), et les Chemins de verre (2010), pour lequel ils gagnent le prestigieux Prix Polaris. Que ce soit à Londres, en Islande, au Texas ou durant la première partie d'Arcade Fire à la place des Festivals à Montréal, Karkwa a toujours su bouleverser et soulever son public.
La signature singulière du groupe fait probablement écho à la nature curieuse du chanteur. «Mélomaniaque» à ses heures et toujours désireux de repousser ses propres limites, Louis-Jean a parsemé son parcours musical de défis hautement créatifs. En s'unissant entre autres à Patrick Watson pour la série de spectacles Karwatson en 2008, Louis-Jean et sa bande prouvent qu'il est possible de traverser le mur du son et de la langue.
Avec les années, sa réputation de guitariste et de multi-instrumentiste d'exception le précède, ce qui lui vaut l'honneur d'accompagner des artistes de renoms comme Chloé Sainte-Marie et Vincent Vallières. Et à l'invitation du compositeur Gilles Bélanger, il accepte d'assumer la réalisation du premier volume des 12 hommes rapaillés de Gaston Miron, projet musical et littéraire d'une envergure sans précédent. De ce projet collectif naissent un grand concert historique aux Francofolies (Félix du Spectacle de l'année– Interprète au Gala de l'ADISQ 2010), un deuxième disque (Félix de l'Album de l'année– Folk contemporaine au Gala de l'ADISQ 201) ainsi qu'une tournée québécoise.
Comme pour tout ce qu'il entreprend, sa démarche reste la même : comprendre ce qui l'entoure avec sincérité et simplicité. C'est donc avec cette touche particulière qu'il signe les albums de Béluga et de David Marin. Il coréalise aussi le premier album de Marie-Pierre Arthur avec François Lafontaine, son acolyte des premières heures, mais sa collaboration avec Lisa Leblanc cristallisera son statut de réalisateur.
Aujourd'hui, c'est sa propre identité qu'il tente de redéfinir. Épaulé par l'auteur Daniel Beaumont, Louis-Jean sculpte une poésie qui tirera sa puissance de sa sobriété. Et s'est entouré de ses nouveaux comparses, Adèle Trottier-Rivard (voix et percussions), Guillaume Chartrain (basse), Simon Pedneault (guitare) et Marc-André Larocque (batterie), qu'il apprend à désapprendre et s'oblige à écouter son instinct pour libérer les sonorités folks et terre-à-terre que cachent sa raison.
De ce nouveau projet, oublions surtout l'expression «carrière solo» et parlons plutôt d'une aventure parallèle plus personnelle qui tracera une nouvelle voix.
Il faut dire que Louis-Jean n'a jamais vraiment cessé de gratter la guitare puisque même son adolescence, il l'a traversée sur un skateboard et, surtout, au son de sa musique. À cette époque, il écumait déjà le circuit des bars de son Sept-Îles natal, en interprétant classiques québécois et compositions.
C'est au Cégep Saint-Laurent, en 1998, que Louis-Jean se pose et s'accorde avec ses futurs collaborateurs, Karkwa naît alors de cette amitié grandissante. Le quintette prend rapidement le chemin des concours et révèle son plein potentiel lors de la finale du concours Cégeps en spectacle en 1999, ce qui leur permet de se faire entendre sur quelques scènes françaises. Le groupe s'offre une première pause, mais la route de Louis-Jean ne s'arrête toujours pas et celui-ci s'associe quelque temps à la formation Kalembourg.
C'est en 2001 que Karkwa refait définitivement surface lors des Francouvertes. Ils démontrent alors leur étonnante maturité et atteignent une fois de plus la grande finale des Francouvertes. Au fil des années, les musiciens gagnent en récompenses et en popularité avec des albums qui s'imposent à chacune de leur parution: Le pensionnat des établis (2003), Les tremblements s'immobilisent (2005), Le volume du vent (2008), et les Chemins de verre (2010), pour lequel ils gagnent le prestigieux Prix Polaris. Que ce soit à Londres, en Islande, au Texas ou durant la première partie d'Arcade Fire à la place des Festivals à Montréal, Karkwa a toujours su bouleverser et soulever son public.
La signature singulière du groupe fait probablement écho à la nature curieuse du chanteur. «Mélomaniaque» à ses heures et toujours désireux de repousser ses propres limites, Louis-Jean a parsemé son parcours musical de défis hautement créatifs. En s'unissant entre autres à Patrick Watson pour la série de spectacles Karwatson en 2008, Louis-Jean et sa bande prouvent qu'il est possible de traverser le mur du son et de la langue.
Avec les années, sa réputation de guitariste et de multi-instrumentiste d'exception le précède, ce qui lui vaut l'honneur d'accompagner des artistes de renoms comme Chloé Sainte-Marie et Vincent Vallières. Et à l'invitation du compositeur Gilles Bélanger, il accepte d'assumer la réalisation du premier volume des 12 hommes rapaillés de Gaston Miron, projet musical et littéraire d'une envergure sans précédent. De ce projet collectif naissent un grand concert historique aux Francofolies (Félix du Spectacle de l'année– Interprète au Gala de l'ADISQ 2010), un deuxième disque (Félix de l'Album de l'année– Folk contemporaine au Gala de l'ADISQ 201) ainsi qu'une tournée québécoise.
Comme pour tout ce qu'il entreprend, sa démarche reste la même : comprendre ce qui l'entoure avec sincérité et simplicité. C'est donc avec cette touche particulière qu'il signe les albums de Béluga et de David Marin. Il coréalise aussi le premier album de Marie-Pierre Arthur avec François Lafontaine, son acolyte des premières heures, mais sa collaboration avec Lisa Leblanc cristallisera son statut de réalisateur.
Aujourd'hui, c'est sa propre identité qu'il tente de redéfinir. Épaulé par l'auteur Daniel Beaumont, Louis-Jean sculpte une poésie qui tirera sa puissance de sa sobriété. Et s'est entouré de ses nouveaux comparses, Adèle Trottier-Rivard (voix et percussions), Guillaume Chartrain (basse), Simon Pedneault (guitare) et Marc-André Larocque (batterie), qu'il apprend à désapprendre et s'oblige à écouter son instinct pour libérer les sonorités folks et terre-à-terre que cachent sa raison.
De ce nouveau projet, oublions surtout l'expression «carrière solo» et parlons plutôt d'une aventure parallèle plus personnelle qui tracera une nouvelle voix.